Le traumatisme remplace les patterns
de connexion par des patterns de protection.
- Stephen Porges
(Copyright Alexander Milow, artiste)
L'hypnose
L’hypnose est un outil neutre qui nous aide à connecter à notre inconscient, de façon consciente.
Le traumatisme remplace les patterns
de connexion par des patterns de protection.
- Stephen Porges
(Copyright Alexander Milow, artiste)
Le traumatisme remplace les patterns
de connexion par des patterns de protection.
- Stephen Porges
(Copyright Alexander Milow, artiste)
L’hypnose est un outil neutre qui nous aide à connecter à notre inconscient, de façon consciente.
La pratique de l’hypnose remonte à l’époque des pharaons. En effet, c’est en motivant son armée que Ramsès II avait découvert les vertus très significatives de l’hypnose.
L’hypnose aide l’individu à corriger ses habitudes ou attitudes grâce au dialogue entre le conscient et le subconscient.
En hypnose, l’individu a la capacité de focaliser et d’approfondir sur un sujet spécifique. Il existe plusieurs niveaux de transe. Nous pouvons naviguer dans ces différents niveaux (profond – semi-profond – léger) en ayant un champ d’action tout aussi bénéfique.
Certaines personnes ont peur d’être contrôlées par l’hypnose, cependant, l’objectif de mon approche est de laisser le pouvoir à la personne, car je crois que chaque humain a sa propre réponse.
Milton H. Erickson est considéré comme étant le père de l’hypnose moderne. Il était un psychiatre américain de renommée internationale qui vécut de 1901 à 1980.
Le Dr Erickson a révolutionné la pratique de l’hypnose en combinant et en entrelaçant les concepts et les modèles de communication. Bien qu’il se spécialisait dans l’hypnose médicale, il n’utilisait cette forme d’hypnose formelle qu’une fois sur cinq.
Il travaillait avec la métaphore, c’est-à-dire un mot concret qui représente un mot abstrait, une figure de rhétorique qui consiste à remplacer le mot A par le mot B tandis que entre A et B il y un rapport d’analogie.
Il utilisait la métaphore pour que l’individu puisse solutionner indirectement sa problématique. Pour ancrer solidement la solution trouvée par le client à travers l’imagerie, il utilisait une approche directive afin qu’aucune confusion ne s’installe. Sa méthode est le fondement d’une des approches thérapeutiques de l’hypnose qui porte aujourd’hui son nom.
(à travers les générations)
On peut considérer que trois générations peuvent être à la source de nos problématiques.
Comment se départir de la loyauté inconsciente ou encore de ce qui ne nous appartient pas?
L’inconscient individuel est notre biographie, c’est-à-dire tout ce qui a été gravé sur notre ligne de vie (traumatismes, déceptions, stress, etc.).
Chez tout être humain, 2% de l’information se trouve au niveau conscient et l’autre 98%, au niveau inconscient. Ce dernier est un niveau plus profond, lié à des sphères qui font partie de chacun d’entre nous. Par exemple, la biographie individuelle, les générations / les ancêtres (enfants, parents, grands-parents, arrière-grands-parents), les valeurs et les contextes historique et familial.
Nous connaissons le phénomène de polarité qui permet de qualifier l’un ou l’autre des pôles d’un système. En électricité par exemple, il existe un pôle négatif et un pôle positif; en biologie, un principe féminin et un principe masculin, etc. C’est dire que tous les phénomènes dans la nature –de l’atome en passant par l’être humain jusqu’aux systèmes étudiés par l’astrophysique- présentent un état bipolaire. Notre cerveau lui-même, avec ses deux hémisphères, suggère l’idée de polarité. On peut donc raisonnablement penser que c’est la structure même du cerveau qui a conditionné la dualité de la pensée en général.
QE est le quotient émotionnel
Le côté intuitif
L’hémisphère droit du cerveau
QI est le quotient intellectuel
Le côté rationnel
L’hémisphère gauche du cerveau
Le pôle rationnel (QI) est connecté au pôle intuitif (QE). Ce dernier opère dans un cadre plus complexe et vaste puisqu’il s’ouvre sur la dimension de l’inconscient.
Le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, né en 1875, a découvert à travers ses travaux en psychologie, qu’il existait un « inconscient collectif » (par opposition à « l’inconscient individuel »). Un inconscient qui englobe toute l’humanité et qui est l’héritage psychique du passé de chaque être humain.
Cet héritage psychique est le versant complémentaire de l’héritage des instincts humains. C’est dans cet inconscient collectif que se trouvent les archétypes.
Les archétypes vibrent en permanence avec notre champ psychique et on peut dire que ceux-ci modèlent le devenir du vivant et plus particulièrement de l’évolution de l’espèce humaine.
Voici quelques exemples d’archétypes : le voyageur, l’artiste, l’amoureux, le sportif, le saboteur, la victime, le parent, l’enfant, l’ermite, etc. Les archétypes sont comme des traits de personnalité de chaque individu et se déclarent dans plusieurs sphères de la vie de chacun.
Lorsqu’ils deviennent conscients et assimilés par la psyché, ils peuvent amener une créativité exceptionnelle à l’individu. Par contre, si les archétypes restent dans l’inconscient ou s’ils sont refoulés (parties de nous-mêmes que nous ne laissons pas émerger), ils peuvent provoquer un état de déstabilisation, un sentiment de vide ou un sentiment de ne pas être heureux, parce que l’on ne connaît pas la mission de sa propre vie.
Le symbole joue le rôle de médiateur entre le conscient et l’inconscient. En effet, comme l’a démontré la psychologie analytique, le symbole permet l’unification des 2 pôles (conscient – inconscient) en produisant des images assimilables par le psychique.
Par exemple, nos 5 sens nous transmettent des messages ou des symboles comme les rêves. On peut considérer le symbole comme une clé par laquelle l’intuition ouvre des portes favorisant notre compréhension du réel.
Exemples de symboles :
Objet – icône – image – photo – forme géométrique – chanson – odeur – texture, ainsi de suite.
Le symbole est généré par un des 5 sens…
Par exemple, une personne qui visualise un cahier ligné peut faire un lien avec l’époque de son enfance, à la petite école… Ou une autre personne se souvient d’une certaine époque de sa vie, d’un sentiment en particulier à l’écoute d’une chanson.